Le président du régime israélien, Isaac Herzog, met en garde contre la division politique qui pourrait, selon lui, faire des ravages à l’intérieur d’Israël.
Isaac Herzog a averti mardi que les divergences politiques et la division pourraient conduire à un conflit interne « explosif ».
Dans des déclarations rapportées par la presse israélienne, Herzog a appelé tous les partis politiques à s’efforcer de parvenir à de larges accords pour mettre fin aux divergences.
Le président du régime israélien a ajouté : « J’observe la société israélienne et l’ordre public et politique [...] Je vois les camps opposés prêts à déclencher une confrontation globale. Je crains que nous ne soyons au bord d’un conflit interne qui puisse nous dévorer. »
Herzog a ajouté : « Lorsque nous traitons les différences sans crainte, nous devons savoir gérer le différend entre les autorités gouvernementales. Nous avons échoué même à nous disputer et, par conséquent, la responsabilité qui nous est confiée est claire, elle est d'écouter les souhaits de l'autre et que toutes les voix soient entendues. »
Mardi 24 janvier, des milliers de travailleurs de la technologie ont fait grève et bloqué les rues du centre de Tel-Aviv pour protester contre les projets controversés du gouvernement israélien de réformer le système judiciaire. Les manifestants qui s’opposaient au plan controversé ont mis en garde contre les menaces pour les investissements étrangers et les impacts sur l'économie.
Des dizaines d’entreprises et d’organisations israéliennes ont autorisé leurs travailleurs à assister à des manifestations. Les manifestants se sont rassemblés à trois endroits principaux : le complexe Sarona à Tel-Aviv, un complexe de haute technologie à Herzliya et le parc d’activités Airport City.
Vendredi 20 janvier, environ 110 000 personnes ont envahi les rues de Tel-Aviv, lors de l’une des plus grandes manifestations anti-gouvernementales au cours de la dernière décennie.
Les rassemblements se sont propagés dans le centre-ville alors que des banderoles ont été hissées appelant à la fin de la coalition au pouvoir dirigé par Benjamin Netanyahu.
Les plans, que le régime prétend nécessaires pour limiter les excès des juges activistes, ont suscité une opposition farouche de la part de groupes, notamment d'avocats, et soulevé des inquiétudes parmi les chefs d'entreprise, élargissant ainsi les divisions politiques déjà profondes. Les manifestants accusent Netanyahu de menacer le régime démocratique, au milieu d’un affrontement sans précédent entre le nouveau gouvernement et les juges israéliens.
Les critiques disent également que Netanyahu, qui est jugé pour corruption, essaie de maîtriser les juges dans une ultime tentative pour éviter d’aller lui-même en prison.
Abonnez-vous à notre chaîne Telegram: https://t.me/PressTVFr